Petites astuces pour survivre à Conakry – 26/10-4/11 2023
capitale coincée sur une presqu'ile entourée de mangrove et de mer:
- l'autoroute peut se prendre à contre sens selon l'heure de la journée pour réguler les flux: 3 voies pour rentrer en ville de 6h à 10h, puis 3 voies pour sortir entre 15h et 20h environ. Mieux vaut le savoir!
- Dans les quartiers populaires, pas de nom de route, pas d'adresse. Pour chez nous, on se repère au "container rouge", mini échoppe installée dedans à quelques mètres de chez nous.
- On peut s'arrêter sur les bord de l'autoroute pour faire monter un passager ou acheter quelque chose directement. Surtout sous les ponts, à l'ombre. Et surtout aux marchands ambulants dans les embouteillages!
- La mangrove tout autour de la ville est magnifique, mais ... complètement inondée de déchets en tout genre. Il existe de vraies poubelles, on a même vu des camions poubelles. La marée haute est magnifique, la marée basse est... désastreuse, jonchée de déchets plastiques. C'est un énorme enjeux.
- Il existe de vraies supérette avec quasi que des produits importés à l'occidental, climatisées où l'on peut payer en carte visa. Mais ruptures de stocks fréquents. On y croise que des blancs, des asiatiques et des personnes du moyen orient au sens large.
- Ce n'est pas une ville touristique, pas de carte postale... mais quelques boutiques avec des artisans pour touristes. Dans le parc pour enfants, complétement à l'abandon. Heureusement, nous sommes passés au moment d'une coupure de courant pour les manèges! Très peu d'espaces verts. Sauf le cimetière français
- le musée national est fermé pour cause de rénovation depuis 6 mois. Rien n'est signalé sur le site internet... dommage. Nous visitons l'extérieur, bustes de l'explorateur français qui a fait connaitre la Guinée, et son rival autochtone qui s'est fait assassiné par lui. Et tous les héros guinéens de l'indépendance...
- Le port au retour des bateaux est haut en couleurs, odeurs, animation! J'adore cette ambiance. Des hommes déchargent des caisses entières de poissons et crustacés. Des halls sur le port débutent le fumage, le marché couvert se rempli de vendeuses habillées de toutes les couleurs. Elles crient pour attirer le client. Ils ont de la glace pour rafraichir les étales! Des hommes étendent leurs filets pour les réparer, d'autres charrient des brouettes énormes, ça crie dans tous les sens.
Mais pas de poisson grillé! Tout est fris et/ou mis en sauce pimentée. Certaines vendent des boulettes de poissons avec manioc et piments. Ou des sandwich de friture à la mayonnaise.
- Eviter les routes qui traversent un marché... les étals et vendeurs ambulants débordent allègrement sur la route, où l'on peut à peine se croiser en voiture. Les motos en profitent pour se faufiler, il faut regarder de tous les cotés... Les mini bus s'arrêtent pour faire descendre ou monter des passagers, ou simplement pour attendre. Si l'on atteint un carrefour, tout est bloqué. C'est un vrai bazar!
- Nous avons eu la chance de pouvoir nous évader sur les iles de Loos, sur l'ile de Kassa , la plus proche. Un piroguier nous fait traverser plusieurs pirogues avant d'atteindre la sienne. La traversée est rapide, et le gilet de sauvetage obligatoire... quand on arrive sur l'embarcadère de l'ile car c'est vérifié. Moment magique sur des plages de sable rouge et noir, entre (et sur) les rochers, nombreux que l'on découvre à marée basse... et qui nous donnerons quelques égratignures. Les enfants ont adoré sauter dans les vagues, c'était tellement inespéré rien qu'une semaine plus tôt!
Petite balade à l'intérieur de l'ile, mais surtout dans le chantier d'une maison secondaire du président, nous avons failli avoir à escalader le mur d'enceinte. Repas dans un restaurant pour expat (avec des prix d'expat) de brochettes de lotte, crabe et frites. L'une de nos meilleures journées du séjour!
